mercredi 22 juin 2016

SPECTACLE AU THÉÂTRE, vendredi 24 juin 2016

Chers parents,

En raison du nombre limité de places au théâtre, notre gala de fin d'année se déroule toujours en deux temps : les petites classes se produisent en premier ; dans la seconde partie du spectacle interviennent les divisions des grands.

L'entrée (et la sortie) sont libres mais traditionnellement les parents/grands-parents/... peuvent verser leur obole, au profit de notre coopérative scolaire et en échange du programme personnalisé de la soirée.

Renseignement pris, pour le temps qui nous concerne, je donne rendez-vous à mes élèves, vers 18h15 au pied de l'escalier, côté entrée des artistes (à droite du théâtre). Le spectacle lui-même commencera à 18h30 (avec notre classe). Un chant commun aux 3 petites classes fermera la première partie du gala.

Je ne donne aucune consigne vestimentaire ; chacun s'habille à sa convenance (sachez toutefois qu'il fait en général très chaud à l'intérieur du théâtre et qu'il est aisé d'y égarer gilets et autres blousons, vestes, foulards, etc).

Habituellement, les enfants demeurent en coulisses pendant le temps du spectacle (ce qui, hélas, ne leur permet guère d'assister dans de bonnes conditions à la prestation de leurs camarades ) ; mais nous n'avons pas trouvé le moyen de faire autrement...

À l'issue de cette première partie du gala, l'Amicale des P'tits Nérisiens offre un raffraîchissement aux élèves, contre un bon individuel que je distribuerai à ce moment-là (certaines maîtresses ont déjà distribué ce bon à leurs élèves).
Les parents récupéreront ensuite leur(s) enfant(s).

N'hésitez pas à poser des questions si je n'ai pas été suffisamment clair.

Bonne fin de journée
JP P

dimanche 19 juin 2016

Réussite scolaire : le prof d’abord

« Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris » et l’enfant, « sans le comprendre encore », regarde le monde, « laissant errer sa vue étonnée et ravie. » Personne mieux que Victor Hugo ne pouvait trouver les mots parfaits pour décrire la joie des nouveaux parents, et l’immensité du monde qui s’offre à la vue et à la compréhension future du tout jeune enfant. Avant que les merveilleux projets formés par les parents pour leur progéniture ne se réalisent, avant que la formule de Kipling « Tu seras un homme, mon fils » n’approche la réalité, beaucoup de « Si » auront laissé leur empreinte dans l’existence des parents et des enfants. Parmi eux, celui de l’instruction scolaire, symbole de la préparation de l’avenir et de l’acquisition de l’autonomie de faire et de penser. 

Au-delà des familles, la préparation de l’avenir à travers l’enseignement est également un sujet d’importance pour les pays, ce qui les amène à y consacrer de lourds budgets. En France, l’éducation est nationale et représente aujourd’hui le premier poste de dépense de l’Etat. Dans le budget voté pour 2016, 66 milliards d’euros sont consacrés à l’Education nationale et 23 milliards d’euros à l’enseignement supérieur et la recherche, soit 24 % des 375 milliards d’euros que l’Etat dépensera au total cette année.

Personne ne remet en doute l’impérieuse nécessité de préparer nos enfants à leur vie d’adulte tant sur le plan personnel que professionnel et culturel. Il y a par contre débat sur la façon d’y parvenir au mieux. Les enquêtes sur le niveau des élèves dont on dispose au niveau international, PISA par exemple, attestent avec une belle régularité d’un déclassement français, aussi bien en mathématiques qu’en sciences et en compréhension de l’écrit. Aussi, avec la même régularité, chaque nouveau gouvernement nomme un nouveau ministre de l’Education nationale qui y va de sa nouvelle réforme sur le contenu des programmes, les découpages entre les cycles d’apprentissage, les filières d’orientation et les recrutements de professeurs. De réforme en réforme, le problème reste entier.
Alors que la ministre actuelle, Najat Vallaud Belkacem, n’est pas en reste de bouleversement des rythmes scolaires, de cure d’amaigrissement des programmes, de recommandations pour des notations « non traumatisantes », de recrutement massif de professeurs et de mesures plus clientélistes à vocation électorale comme l’enseignement de l’arabe dès le CP, il me semble intéressant de se pencher sans préjugé sur les méthodes qui marchent, et à quel coût pour les parents ou la collectivité.

Dans son numéro du 11 au 17 juin 2016, l’hebdomadaire britannique The Economist a fait une revue de plusieurs études très approfondies ayant porté sur de nombreux pays et des milliers d’élèves et professeurs. Il en ressort dans l’ensemble que « ce qui marche », loin de correspondre aux demandes récurrentes des parents et à certaines revendications classiques des syndicats d’enseignants, repose essentiellement sur la haute capacité à enseigner des professeurs, et donc forcément sur leur formation spécifique d’enseignant.
Edu Ce qui marche, a quel prix
Le graphique ci-contre (cliquer pour agrandir), extrait de l’article de The Economist, liste différentes mesures plus ou moins classique des politiques éducatives, et donne en bleu leur niveau d’efficacité au regard des performances scolaires, et en orange leur niveau de coût (plus il y a de dollars plus c’est coûteux).

Il en ressort que les mesures que les parents adorent, telles que classes à effectif réduit (très chères car il faut recruter beaucoup de professeurs), port d’un uniforme, ou classes de niveau n’ont pas ou peu d’impact sur ce que les élèves apprennent. La vraie différence va se faire sur l’expertise enseignante du professeur. Dans l’étude complète réalisée à l’université de Melbourne (Australie), il apparaît que les 20 meilleures façons d’améliorer l’apprentissage scolaire se passent en classe et dépendent entièrement de ce que le professeur fait ou ne fait pas.

Dans une autre étude menée à l’université de Stanford (Californie, USA), les chercheurs ont évalué que pendant une année scolaire, les élèves qui avaient bénéficié de l’enseignement d’un professeur faisant partie du dernier décile en terme d’aptitude à enseigner (90 à 100 %, c’est à dire les « meilleurs » professeurs) avaient appris la valeur des enseignements d’une année et demi. A l’autre bout de l’échelle, les élèves encadrés par des professeurs du premier décile (0 à 10 %) n’avaient appris que la valeur d’un demi programme. Les auteurs concluent leur étude en disant qu’aucun autre critère que celui de la compétence des enseignants n’a de près ou de loin un impact aussi important sur les résultats scolaires.

Ils soulignent également que dans la mesure où les familles aisées ont les moyens de compenser les manques d’un mauvais professeur, le fait de bénéficier en classe, notamment dans le primaire, de l’enseignement d’un bon professeur aura une influence considérable sur les résultats des enfants des familles les plus pauvres, et constitue de fait la meilleure façon d’éliminer le facteur « pauvreté » de l’équation scolaire. Sur ce point spécifique, une étude de l’université de Harvard (Boston, USA) indique que si les enfants américains noirs recevaient l’enseignement des professeurs classés dans le top 25 % en terme d’expertise enseignante, l’écart de résultats observé entre les blancs et les noirs pourrait être comblé en huit ans.

Un professeur très doué pour enseigner est donc la clef première de la réussite scolaire. Comment trouver de tels enseignants ? C’est toute la question, et elle débouche sur celle de la formation des professeurs. On a tendance à penser que telle personne « est faite » pour enseigner et que telle autre n’a pas du tout le caractère pour cela. Le « bon prof » serait en quelque sorte porteur d’un gène spécifique. Le travail des chefs d’établissement consisterait donc à rechercher ces personnes, en leur proposant éventuellement de meilleurs salaires, et à se débarrasser des autres, jugées moins performantes. Mais là encore, on voit bien que le choix des critères sera déterminant. En réalité, la capacité enseignante résulte moins d’un talent inné que d’une formation spécifique adaptée qui ne peut faire l’impasse de la salle de cours.

Tout se passe entre les élèves et le professeur. Les techniques très courues actuellement, qui consistent souvent à complimenter les élèves sans raison, à les laisser découvrir des notions complexes « par eux-mêmes », à les encourager dans leur propre style d’apprentissage, ne fonctionnent pas. L’enseignant doit transmettre du savoir et de la réflexion critique à ses élèves et il doit en permanence leur poser des questions qui les obligera à réfléchir à ce qu’ils sont en train d’apprendre. Selon une enquête de l’université UCLA (Californie, USA), les professeurs américains posent surtout des questions à base de « qu’est-ce qui ? » ou « qu’est-ce que ? » qui ne demandent qu’une mémorisation du cours, tandis que les professeurs japonais interrogent plus à partir de « comment ? » ou « pourquoi ? » afin de s’assurer que les élèves comprennent ce qu’ils apprennent.
Ce genre de compétence professorale n’a aucune chance de s’acquérir dans les cours de sciences de l’éducation, où l’on discute savamment des avantages et des inconvénients des pédagogies de l’auto-structuration vs l’hétéro-structuration, où l’on parle éco-pédagogie, conscientisation des élèves, progression spiralaire et référentiel bondissant, sans aucun effet notable sur les performances scolaires. Quant aux performances des enseignants n’en parlons surtout pas, c’est tabou.

Alors que dans d’autres professions, un nouveau venu encore tout frais de ses études se verra d’abord confier des tâches simples qui se complexifieront progressivement, on attend d’un professeur qu’il soit au meilleur niveau dès son premier jour d’enseignement. De ce fait, la seule formation véritablement efficace se passe dans la salle de classe et doit correspondre aux méthodes « qui marchent ». Tout comme les étudiants en médecine passent par la phase « internat » avant d’être des médecins à part entière, les futurs professeurs doivent avoir la possibilité d’être confrontés aux élèves et de développer leurs techniques enseignantes avant de prendre la charge effective de leur première classe.

Le métier d’enseignant possède par ailleurs deux particularités qui compliquent les possibilités d’en améliorer la formation. Ce métier se pratique « porte close », caractéristique à laquelle les syndicats d’enseignants tiennent beaucoup. C’est une erreur au regard des possibilités d’amélioration des capacités enseignantes. La confrontation  pratique avec d’autres professeurs, un regard extérieur, ainsi que l’évaluation rétrospective de la façon dont un cours s’est déroulé sont des éléments extrêmement utiles pour progresser et devenir un professeur encore meilleur.

De plus, c’est une profession dans laquelle l’espoir d’accéder à un niveau supérieur, et donc à un meilleur salaire, se fait non pas dans l’approfondissement de ses talents de professeur, mais en quittant la salle de classe, en s’éloignant complètement des élèves, pour prendre en charge des responsabilités administratives telles que préfet de niveau ou chef d’établissement. Un profond changement de mentalité concernant les rémunérations serait le bienvenu pour redonner à l’enseignement toutes ses lettres de noblesse.

Les ministres de l’éducation, les parents d’élèves et les syndicats d’enseignants, trop préoccupés de procéder à des réformes « qui se voient » ou trop facilement séduits par la pédagogie théorique actuelle qui prône de mettre l’élève au centre de son apprentissage, ont tendance à privilégier des changements structurels coûteux associés à des méthode enseignantes inefficaces. 

Le retour à la salle de classe, l’importance de toujours stimuler les élèves et les interroger sur ce qu’ils sont en train d’apprendre, ainsi que la formation des maîtres en ce sens, est une méthode peu coûteuse par rapport aux dépenses d’éducation actuelles. Là où elle est appliquée (en Asie, par exemple) ses bénéfices sur l’instruction des élèves sont particulièrement significatifs.

mardi 14 juin 2016

André Warusfel (1936 - 2016)


André Warusfel est décédé le 6 juin dernier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Warusfel

Les nombres et leurs mystères

vendredi 10 juin 2016

SORTIE SCOLAIRE

Nous sommes allés au Domaine de la Ganne, à Prémilhat
 http://www.domainedelaganne.fr/

Nous avons été reçus par Guillaume (gérant de l'exploitation agricole),
Sandy et Julien.

Voici, à peu près dans l'ordre chronologique (cf. photos envoyées aux familles) :

- les consignes, ce que l'on peut faire, ce qu'il ne faut surtout pas faire

- le nourrissage des chèvres, poules, lapin, pigeons, canards, paons,
pintades, ...

- la maison des cochons d'Inde

- la visite des toilettes sèches dans la petite maison en paille

- préparation de la soupe pour la truie puis distribution

- rencontre avec le troupeau de vaches (et taureau) Highland

- pique nique (en salle, par chance c'est le seul moment où il a plu)

- jeux, repos sous le kiosque

- retour en salle : court film didactique "Barbapapa" sur la laine.
Nettoyage d'un échantillon. Démonstration de tissage d'une écharpe sur
le métier à tisser de la grange.

- les tracteurs

- Visite à la pâture pour ramener ânesse et poney sous le hangar,
rencontre d'un taurillon (Coco) pas du tout farouche, pansage de
Capucine (ânesse de 30 ans) et Nono (poney), promenade à la longe.

- L'orage, course sous les grosses gouttes de pluie, retraite sous le hangar

- retour en autocar


Ce fut une belle journée :-)

POUR S'INITIER A LA GRAMMAIRE AU CP/CE1

Le dernier né à la Librairie des écoles... par Elisabeth SPIERING et Camille CHAUCHAT

La grammaire est l'ensemble des règles à connaître pour bien parler et écrire la langue française. Comprendre la grammaire, c'est être certain de saisir le sens des textes et de ne plus jamais faire de fautes d'orthographe. Pour cela, c'est simple : il faut connaître la nature des mots et la fonction qu'ils occupent dans la phrase. Cette méthode par représentation des mots selon leur nature, est dérivée d'une idée de MM. Nouri (instituteur) et Bonnard (agrégé de grammaire).